L’effervescence et le rythme effréné des travaux sur le terrain traduisent l’objectif clairement affiché par les principaux acteurs engagés sur les chantiers de réhabilitation de la route Maltam-Bodo-Makary (77 km). Les travaux doivent être terminés et livrés avant le retour des grandes pluies. C’est un impératif. Les différentes parties prenantes s’y affèrent, en veillant au respect scrupuleux des clauses contractuelles, en harmonie avec les mesures de sauvegardes environnementales et sociales.
Ça roule…
Sur le chantier de réhabilitation de la route Maltam-Bodo-Makary en deux lots (Maltam-Bodo et Bodo-Makary), les activités gagnent en intensité. Les travaux de terrassement conjuguent avec la réalisation des ouvrages hydrauliques. La couche de forme est exécutée presqu’en totalité. Sur la chaussée, la couche de roulement en matériaux litho-stabilisés est réalisée à près de 90%. Quant aux ouvrages hydrauliques ou de franchissement, l’entreprise a fait un saut qualitatif. 70 ouvrages sur les 77 prévus sont complètement achevés, au 31 mai 2025, pour les trois types d’ouvrages retenus, soit un taux de réalisation de plus de 90%. Les remblais d’accès aux ouvrages, ou mieux les rampes au droit des ouvrages hydrauliques, sont en phase terminale.
L’entreprise et la Mission de contrôle affichent leur détermination à boucler les travaux dans les délais impartis. Pour y parvenir, ils ont entrepris de maximiser l’approvisionnement en carburant (élément essentiel dans l’optimisation des travaux, surtout dans un projet très gourmand en termes de carburant). Ils ont également pris l’initiative de multiplier les équipes chargées de l’exécution des ouvrages hydrauliques, en mettant un accent particulier sur les sections les plus susceptibles d’inondations.
Trafic
Sur la route, ça roule. Les usagers se frottent les mains, surtout les populations des communes de Makary et Fotokol. Cette route réhabilitée représente une aubaine pour les transporteurs et les commerçants faisant le trafic entre le Cameroun et les pays voisins (Nigéria et Tchad). La fluidité du trafic, le gain de temps, les opportunités d’investissement, la disponibilité à coûts réduits des produits de consommation courante dans les localités environnantes, sont quelques-uns des bénéfices palpables de cette route, dont une bonne section se trouve sur la Nationale N°1. Vivement la livraison de cette route, que d’aucuns souhaitent voir bitumée, pour mieux capitaliser les acquis de cette phase du Projet.

